Samedi 17 janvier 2009
Aujourd'hui je commence la première intervention sur notre terrain. Je suis accompagné de Jean-Marie mon voisin de la Reynaude.
Dans le fossé qui longe notre terrain passe un tuyau de la SCP à environ 60 cm de profondeur.
Pour poser les buses en béton armés, je suis obligé de dégager ce tuyau de 75 mm de diamètre et de le faire passer à l'intérieur de nos buses "bonjour le boulot".
D'après les personnes qui ont posé ce tuyau, les bobines étaient de 100 m.
En partant de la borne du canal, nous mesurons deux fois cent mètres. Nous tombons en limite de notre terrain et de la grande bastide que l'on peut voir en photo.
Donc en étant logique, le raccord plasson se trouve à cet endroit.
Et bien la logique ne fonctionne pas toujours. Nous passons la journée à creuser sans trouver de raccord. Nous avons pourtant ouvert sur 45 m de longueur.
Dimanche 18 janvier 2009
6h45 du matin, le jour n'est pas encore levé et je commence à creuser. Je fini quand même par trouver ce fameux raccord.
J'essaye en vain de le desserrer. Je n'ai pas le choix, il me faut une clé spéciale. Je rencontre sur place le responsable du syndicat qui gère ce compteur de la SCP.Il devrait venir demain matin avec un ami et surtout la clé adéquate.
Dans l'après midi je continue donc à creuser, mais cette fois du côté du terrain qui n'est pas vendu.
Je compte ouvrir la tranchée sur un maximum de longueur pour pouvoir par la suite avoir du mou et faire passer ce tuyau dans nos buses.
Il est tellement gros et rigide que cela va être du sport.
La nuit tombe, je suis encore dans la tranchée.
J'ai les bras et le dos en feu, il est temps de rentrer.
Lundi 19 janvier 2009
Vers 10h30 j'ai deux personnes du syndicat des eaux du canal qui viennent m'apporter la clé qui me permet de dévisser le raccord du plymouth.
Dans la foulée, deux agents des services techniques viennent me parler. Il me conseille vivement de ne pas passer le plymouth à l'intérieur de notre buse, mais à côté. Le syndicat des eaux entendant cela fait des bons. Il n'est pas d'accord. Il me menace en cas de fuite d'eau de faire les travaux par entreprise et de m'envoyer la facture et de payer un avocat si je ne paye pas.
Et bien cela commence bien, il y a de l'ambiance autour du terrain.
Je ne tiens pas compte des menaces de cet individu. J'élargi la tranchée sur 7 m de longueur "emplacement des trois buses" et laisse une bonne place pour que le plymouth passe le long de la buse et non en dessous.
Vers 16h le livreur de Point P Pertuis nous livre les buses.
Marie-Claire de son côté déplace quelques tas de terre. Le temps tourne à la pluie. A 18h15 je décide d'arrêter, il fera jour demain.
Mardi 20 janvier 2009
J'élargis la tranchée devant l'emplacement de notre entrée de terrain. Je peux ainsi dégager et pousser le plymouth de la SCP au bord de la tranchée "côté route".
Ainsi calé le plymouth ne sera pas écrasé par les buses.
Cette fosse fait 7,20 m de long sur 90 cm de large et 1 m de profondeur.
A 16h15 je réceptionne 2.5 m3 de sable. Je l'étends au fond de la fosse sur 30 cm d'épaisseur.
Voilà, le fond de forme est prêt, il reste à placer les buses.
Jeudi 22 janvier 2009
A 9h Marie-Claire a rendez vous avec l'entreprise qui nous positionne les buses.
Malgré le tractopelle, l'emboîtement des buses entre elles ne se fait pas aussi facilement que prévu. Il faut planter deux barres en métal pour éviter à la première buse de glisser lorsque l'on présente la suivante.
Le chauffeur a beau essayé, les buses ne s'emboîte pas.
Marie me téléphone pour m'expliquer le problème. J'appelle le vendeur des buses "Point P Pertuis pour savoir s'il existe une méthode pour emboîter des buses.
Il faut simplement enduire le joint en caoutchouc de liquide savonneux.
Sur le terrain, ils utilisent cette méthode qui s'avère concluante.
Les buses sont enfin en places. Il restera à les recouvrir de tout venant.
Samedi 24 janvier 2009
Aujourd'hui il a plu toute le journée. Ce matin j'ai reçu 7,5 tonnes de tout-venant. Il vient de chez "Bonifay" à Rians. Il me parait d'excellente qualité.
Étaler le tout-venant au dessus du busage est un jeu d'enfant. Ensuite je décide de reboucher la tranchée et là, cela se complique. En effet, il pleut tellement que la terre colle énormément. C'est une vraie galère.
A 17 h j'arrête de travailler. J'espère que demain la terre sera un peu ressuyée.
Dimanche 25 janvier 2009
Le grand soleil est revenu. Je passe la journée à reboucher la tranchée. La terre colle un peu moins qu'hier.
Cet après midi Marie-Claire est venu me donner un coup de main. Elle a dégagé les grandes herbes que le tractopelle avait fait tomber dans le fossé.
Une fois que le terre sera bien ressuyée il me restera à fignoler le fond de forme du fossé.
Samedi 31 janvier 2009
Ce matin je mets pour la première fois la remorque en service. Nous démantelons les murs en pierres sèches que j'ai construit en retirant les pierres du potager de la Reynaude.
Ces pierres vont me servir à construire les appuis de pont autour des buses. Je décharge 1/4 m3 de pierres sur notre terrain. Je passe à Point P Rians acheter une brouette et file chez Bonifay "vente de matériaux de BTP en vrac" pour charger 100kg de sable et 1 sac de ciment.
Je travaille l'après midi à construire un appui de pont en pierres à joints non apparents.
A chaque heure je pense recevoir une bonne averse. Le ciel est noir mais les nuages ne crèvent pas. A la nuit j'ai terminé mon premier côté. Si le temps le permet je continuerai samedi prochain.
En ce qui concerne les entreprises et bien vu les conditions climatiques, aucune n'est venue commencer le chantier. A vrai dire cela se comprend. Le sol est toujours détrempé et Météo France annonce de la pluie pour le début de la semaine à venir.
Samedi 7 février 2009
Après une semaine de pluie, je me décide quand même à essayer de terminer le deuxième appui de pont. En début de matinée je charge des pierres dans la remorque, le problème c'est que le terrain derrière la Reynaude est tellement trempé que le C15 s'enlise. Avec Marie nous jouons au petit poucet en plaçant des petits cailloux devant les roues, et cela marche !!!
Je dépose ces pierres sur le terrain de Rians et file acheter 100kg de sable et un sac de ciment chez Bonifay.
L'après midi je suis accompagné par Marie. Nous construisons l'appui de pont en pierres. Marie me passe les pierres pendant que je les place et les aligne.
Nous terminons à la nuit. Nous protégeons notre ouvrage d'un sac plastique, ils annoncent du gel pour cette nuit.
Sympa les appuis de pont. La pierre de provence est belle surtout quand elle est bien travaillée. Courage le beau temps va peut-être se maintenir.
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