mardi 24 février 2009

Le vide sanitaire et la dalle


Mardi 24 février 2009

17h45, je suis sur le terrain. Les maçons sont présents. Ils ont commencé le vide sanitaire. 

Il est monté sur trois rangées de parpaings. Ils ont laissé l'emplacement pour la trappe d'accès.



Nous avons beau avoir 4000 m2 de terrain, ils trouvent le moyen de stocker des planches sur le terrain du voisin.

Mercredi 25 février 2009

Nous passons sur le terrain vers 17h. Les maçons ont bien avancé le vide sanitaire. 

Ils ont eu une livraison de poutrelles en béton armé et des entrevous en polystyrène.



Ils nous ont créé deux passages sous le vide sanitaire au niveau de la fondation médiane.
Demain ils devraient poser les poutrelles. Je compte bien arriver avant eux pour nettoyer l'interieur du vide et niveler la terre au niveau des passages car vu les dimensions je n'ai pas le droit de grossir.

Jeudi 26 février 2009

A 8h j'ai retiré les morceaux de parpaings qui traînait au milieu du vide sanitaire et nivelé devant les accès du vide.
J'y retourne vers 17h avec mes parents et Marie. Les maçons ont monté les poutrelles avec au milieu les entrevous en polystyrène. L'ensemble est ferraillé et renforcé par un entourage en briques.




Le garage commence a sortir de terre.


J'ai vérifié les emplacements des réseaux EDF, France Télécom, l'eau, les eaux usées. Tout me semble ok.

Vendredi 27 février 2009

En fin d'après midi la dalle en béton est coulée. Cela fait un drôle d'effet. Nous commençons à mieux appréhender les volumes de la maison.



Papy et Marie sont en extase devant la dalle






lundi 16 février 2009

Les fondations et la pose du réseau d'eau potable




Lundi 16 février 2009


Cela fait maintenant plusieurs jours que la météo est au soleil et que le vent assèche la terre. Nous pensons que les conditions deviennent favorable pour commencer la maison.
Cet après midi Marie décide de contacter le conducteur de travaux. Il n'est pas joignable, nous lui laissons un message. Cinq minutes plus tard il nous rappelle pour nous dire qu'il est sur notre terrain avec un tractopelle. Ce matin ils sont venu tester la structure du sol et cela passe. 
La terre s'est bien ressuyée.


En fin d'après midi nous passons visiter le chantier. Ils nous ont nettoyé le terrain et ont ouvert les tranchées pour les fondations de la maison et du garage.
Nous sommes ravis, comme des gamins dans un nouveau bac à sable. 




Une fois les tranchées ouvertes, donc la maison placée, nous pouvons mieux appréhender les volumes. Le projet commence à prendre vie.



Marie rentre à l'intérieur du rectangle de la maison, je suis sure qu'elle se voit déjà chez elle.



Ils ont stockés des parpaings et du ferraillage, j'espère qu'il vont continuer sur leur lancé.



Mercredi 18 février 2009

Ce matin nous avons la bonne surprise de trouver les fondations de la maison coulées, par contre ils n'ont pas fait celles du garage. 


Après avoir téléphoné au conducteur de travaux nous apprenons qu'ils ont mal quantifié le volume de béton pour tout faire d'un bloc. Nous insistons pour avoir une toupie dans la journée. Le conducteur me donne rendez vous sur le chantier vers 14h.
Aujourd'hui j'ai apporté une citerne de 1000l d'eau  pour les maçons et ils ne sont pas là. Vue que la citerne est posée sur notre remorque, j'espère que personne aura l'idée de nous voler l'attelage pendant les jours à venir.
Sinon une très bonne nouvelle. L'entreprise qui doit nous ouvrir la tranchée et poser le tuyau pour l'eau commence aujourd'hui. Il creuse à environ 1.50m de profondeur.


Vers 11h30 nous réceptionnons une livraison de Ballast provenant des carrières Bonifay. Je passe une bonne partie de l'après midi à l'étaler entre la route et l'entrée du futur garage. 


Avec ce linéaire stabilisé les entreprises devraient pouvoir travailler même si le sol est gras.



A 14h je retrouve sur place le conducteur de travaux, il reste 5 mn, c'est vraiment une visite éclaire. Nous avons quand même le temps de repérer les arrivées d'eau, d'EDF et d'évacuation des eaux usées.

Pour la première fois depuis huit mois, je peux rentrer la voiture sur le terrain. Cela fait un drôle d'effet surtout que dans la foulée le pauvre C15 est éjecté par une toupie de 26 tonnes.



Cette toupie tant attendu arrive enfin, le souci c'est qu'il n'y a pas de maçon. Heureusement il arrive une demie heure plus tard et peux ainsi finir les fondations du garage.


Voilà une journée bien remplie. D'après le maçon le chantier devrait réellement commencer en début de semaine prochaine. Croisons les doigts.

Samedi 21 février 2009

A 8h30 j'ai rendez vous sur le terrain avec M. Rançon pour travailler sur la pose du réseau d'eau potable. Les tranchées sont faites, environ 370 m. Nous déposons 25 m3 de sable au fond des tranchées, nous posons les deux regards d'eau, un au pied de notre maison et l'autre sur le terrain qui est à vendre. Nous déroulons le tuyau plymouth en diamètre 32mm pour les deux terrains. Les raccords utilisés sont en laiton. Une fois les tuyaux posés sur l'ensemble du linéaire, nous les recouvrons de sable. Vers 19h nous arrêtons le chantier, la nuit nous empêche de voir l'intérieur de la tranchée.

Dimanche 22 février 2009
Nous embauchons à 8h30. Je continue de travailler avec Michel Rançon sur le réseau d'eau potable. Nous continuons à recouvrir le plymouth de 20 cm de sable. 
Vers 10h30 nous attaquons le point le plus dangereux. En effet nous devons ouvrir une tranchée de 25m de long en bord de nationale "route de Rians à Ginasservis"pour raccorder le réseau d'eau au compteur de la SAUR. Nous plaçons un panneau de chantier 150m avant et j'enfile un gilet fluo pour faire ralentir les voitures. Une fois la tranchée ouverte nous étalons une couche de sable, raccordons les deux plymouth dans les regards de la SAUR, étalons à nouveau 20 cm d'épaisseur de sable, plaçons le filet bleu avertisseur et rebouchons la tranchée. Vers 14h cette partie est terminé, je suis soulagé. Travailler en bord de route est vraiment stressant. Nous décidons de continuer sans manger "journée continue". 

Je place le filet avertisseur sur l'ensemble du linéaire pendant que Michel rebouche la tranchée avec son tractopelle.




Vers 19h nous avons reboucher la moitié du linéaire. La nuit nous oblige à arrêter.

Lundi 23 février 2009.

Ce matin pendant que Michel Rançon termine de reboucher la tranchée, nous partons avec Marie acheter des matériaux " un regard pour l'eau du jardin, des raccords divers en laiton". Nous trouvons notre bonheur à la SIMC Manosque.
A 11h30 Marie me dépose sur le terrain. Nous faisons à nouveau journée continue. Michel continue de reboucher la tranchée pendant que j'installe le regard d'eau du jardin. En début d'après midi je raccorde un tuyau d'arrosage au réseau d'eau qui servira au maçon. Nous sommes prêt pour le test grandeur nature du réseau. Michel ouvre le robinet du compteur d'eau et moi j'attends au pied de la maison voir si l'eau sort. Et là rien, mais rien de rien...
De l'air en pression poussé par l'eau devrait sortir du tuyau. Le stress commence à nous atteindre. Michel démonte le raccord au niveau du compteur et là, et bien pas d'eau. Si nous n'avons pas d'eau au compteur c'est que le problème ne vient pas de notre réseau, ouf...
Marie téléphone à la SAUR et ils arrivent dans les 5 mm. Ils rigolent les coquins, ils ont simplement oublié d'ouvrir une vanne avant compteur. Après cette petite intervention, l'eau arrive plein gaz dans le réseau, j'entends l'air qui sort à haute pression et d'un coût le flux libérateur, de l'eau, de l'eau, nous sommes ivre de bonheur. Nous avons enfin l'eau à notre porte.
Il y a quand même un petit problème, la pression. L'eau arrive à plus de 10 bar, mon tuyau d'arrosage risque d'exploser. Avec Marie nous filons acheter un réducteur de pression chez Point P. J'intalle l'appareil en bout de réseau et là tout rentre dans l'ordre.
Ce soir je ramène la remorque et la cuve de 1000L à Jouques. En fin de compte nous n'en n'avons pas eu besoin. 
Demain les maçons doivent venir, ils vont pouvoir avoir l'eau courante.

L'anecdote du jour: à 11h30 lorsque Marie m'a déposé sur le terrain, je me suis aperçu qu'il manquait la moitié du tas de terre "soit 7 m3" mis de coté lors des fouilles des fondations. Il y a vraiment des manges terre sur Rians.